Direction artistique

C'est en assistant aux de cours de violon que prenait mon frère, lorsque j'étais trop petit pour rester seul à la maison, que j'ai voulu jouer de cet instrument. Non pas parce que la sonorité me plaisait, mais parce que la prof me faisait rire. Une raison qui ne s'est pas avérée si mauvaise puisque m'ayant conduit à poursuivre le violon pendant plus de 15 ans.

Je me suis rapidement pris de passion pour la composition, et notamment pour l'orchestre. Pour acquérir un certain savoir-faire, j'ai suivi les cours d'écriture et d'analyse au CNSM de Paris, d'orchestration, de MAO et de direction d'orchestre au conservatoire d'Aubervilliers, de Lille et du 15ème arrondissement de Paris. 

La curiosité a sans doute été mon meilleur moteur, pour passer des heures et des heures à écouter et lire quantité de partitions (ça et l'envie d'être imbattable au blind test...). Découvrir et comprendre des styles, des manières d'écrire, et identifier ce qui m'inspire le plus. 

J'ai ainsi pu écrire pour différentes formations: l'Orchestre symphonique de Clamart, la formation symphonique du COGE (Paris), l'Orchestrale de Nantes, l'Alegria Dance Company (Nîmes), l'Ensemble Polimorfo, l'Orchestre du Festival de Giverny de 2018 - peut-être la vôtre sait-on jamais ; et ce, dans des styles relativement variés, instrumental classique, salsa, musique de film...

La composition ne nourrissant pas toujours son homme, je travaille en parallèle dans un cabinet de conseil spécialisé dans la compensation agricole. Car sans fromage, point de musique.
 

Antonio Uras

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